Descente de la Charente 2008 avec les garçons.
Le plus beau ruisseau de France.
Voici le panneau planté au niveau de la source. Plutôt sympa.
Ici, il n'y a pas assez d'eau. Je me rends au début du lac de Lavaud. Mais sur des plans, je découvre qu'il y a deux zones protégées pour les oiseaux et interdites à toute navigation même non motorisée. Je pars donc du pont de Sansac, village au pied du barrage. Il y a très peu d'eau, nous sommes début juillet. La Charente n'est pas navigable mais je veux en faire le maximum. Je me doute que les premiers jours seront pénibles et j'aurai pu décider de les supprimer mais je rêve voir la source devenir ruisseau, le ruisseau devenir rivière, la rivière devenir fleuve et le fleuve devenir océan. C'est cette " naissance" que je veux découvrir, voir grandir la Charente avec les garçons qui me rejoindront dès que je jugerai qu'ils en sont capables. Peut-être connaîtront-ils alors la naissance d'une passion: celle de l'Aventure qu'ils feront grandir en rêvant...
Revenons à mon filet d'eau. Pendant six heures, je vais marcher dans le cours d'eau. Bien souvent, il ne fait que 2 ou 3 mètres de large et quelques centimètres de profondeur. Je suis ma planche gonflable, histoire d'avoir un bateau dans le courant, mais fréquemment je la tire sur les pierres par manque débit. Parfois il m'arrive de faire 10 ou 20 mètres à la pagaie. Il y a partout des arbres (de la tempête de 1999) tombés dans l'eau. Peu de communes ou d'agriculteurs ont nettoyé. Les barbelés et parfois les vaches ne me facilitent pas la tâche. Le plus pénible est de devoir me baisser continuellement pour passer sous les branches qui sont partout au dessus du ruisseau. Je passe une digue effondrée, le moulin en ruine n'est même pas visible.